Regardant l'infini des cieux, Ces étoiles qui défilent devant les yeux, Je pense à Dieu, À ces anges le visage radieux, Au paradis, à l'enfer, À ce Saint des saints exhalant Les odoferantes reliques des glorieux.
Contempler ce sentiment d'émoi houleux, Se servir d'un esprit brumeux Se damner, cependant, rendait soucieux.
Le monde n'est pas une collection de curieux. Nous sommes méchants; Bien d'autres moins croyants, La plupart, à cela près, pieux.
Nos mauvais actes sont scandaleux, Nos coupables desseins odieux. Ce n'est pas ce que Dieu veut. Le Seigneur est assurément miséricordieux.
Tant la mémoire est ingrate. Nous sommes oublieux, parbleu. Nous passons au bleu D'appeler de nos voeux son art fabuleux À pardonner tyran goulu, paillard, dur cupide. Menteurs constant faux Et vieux vicieux.
L'homme était déjà cochon Et son égoïsme l'entretenait dans son inclinaison.
Invocation positive par condamnation du négatif est un point de vue très habilement développé dans cet écrit poétique, ça laisse pensif et méditatif comme un petit café après un copieux repas...
Merci, Sylvain
---------------- “L'homme est un animal domestique, l'animal est un homme libre” (Shovnigorath)