De la noirceur des voûtes agraires
J’ai descendu prendre clichés
Sous une allumette craquée
Tout s’est éclairé, d’un regard
J’y ai vu tout ce qui peuple
La noirceur mécanique
Son peuple, son esclavage
Qui s’abrite de la nuit.
Pendant des heures, j’ai séparé
Le bon grain de l’ivraie
En surface, je suis remonté
Semer mes graines en foison
De l’ivraie, j’ai ensaché
Le laissant en pâture
Au froid mordant de janvier
Aux corbeaux affamés
Clopin-clopant, je retourne
À la maison, faire un petit feu
Je m’emmitoufle de bonheur
Loin de tous petits tracas
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sylvianni