Je marchais, là , où tant de fois mes pas m'avaient menée,
En haut de la colline, dans le château en ruine,
Où j'admirais la ville, son coteau et ses vignes,
Idyllique forêt où rien, rien n'a changé
L'ancien château, d'un temps lointain,
Tient encore, millénaire, témoin du passé,
Témoin de tant de vies, garde de mille secrets,
Tant de souvenirs sont gardés en son sein
Quelle douce journée d'automne, aux couleurs chatoyantes
La forêt se dénude sous un ciel bleu, si pur,
Être ici m'attriste, mais en même temps me rassure,
Je m'impregne de cette vision chaleureuse, enivrante
Je ferme les yeux, je me revois alors
Adolescente riante, sous la chaleur d'été
Entourée d'amis, sans rien pour se soucier
Je voudrais revivre ce temps une dernière fois encore !
Je voudrais à nouveau gravir la colline, la forêt
Retourner au château, dans sa tour détruite
Où j'étais par le temps et la chaleur séduite,
Où je vivais mon rêve sans jamais me réveiller
Mais me voilà alors, les année ont fânées
Tout est là comme avant, mais le temps s'est gâté
L'enfance insouciante est morte dans nos bras
Nous nous sommes perdus, dans ce triste alea
Et pourtant rien, non rien n'a changé
Le château en ruine, témoin de mon passé,
Abrite encore l'adulte que j'allais devenir,
Spectre de mon enfance, fantôme de mes souvenirs
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"Le souvenir est un poète, n'en fais pas un historien"
P.Geraldy
"Do not go gentle into that good night. Rage, rage against the dying of the light"
D.Thomas