Aux yeux, pleurant à verse...
Frère germain que dire, ‘’ adieu que tu n'es plus
Ce jour, des dits vivants et que le sol t'enterre
Ou le dirais au mal qui ne nous avait plu
Pour le voir te ronger des entrailles sur terre ?’’
Il pleut de ces doux yeux qui me font assez mal
T’ayant vu nous quitter comme il pleut dans la ville
Seigneur sois bien clément à l'instant lacrymal
Tout à fait trop blessant ! Que la vie est bien vile !...
Si tu n'as eu pitié du mort que tu as pris
Aie-la au moins l’instant pour moi qui tant le pleure
Me souvenant de lui pour ce qu'il m'a appris
Le voir partir au loin et moi absent m’écœure
Sur vidéo, transmis allant à l'inconnu
Ajoute à mon malheur un autre que j'endure,
Ce jour hélas au fait ne semble bienvenu
La plaie trop s’agrandit et ceci la perdure
Seigneur sachant l’abri du ver des fonds profonds
C’est toi à qui je prie en moi le mal de l’âme
M’affaiblissant le jour, la nuit je me morfonds
Seigneur sois bien clément en éteignant sa flamme !...
Je ne crains pas la mort pour plaie qu’elle est parfois
Mais me rongeant le cœur ne pansant pas d’entaille
La mort quand elle vient c’est seulement ma foi
La pire à tant haïr est connue en bataille.
Le frère a combattu les maux des grands malheurs
Au lit il a souffert du mal n’ayant de cure
Jamais la vie durant n’a connu un bonheur
Le sort voulut que fût pour lui la vie obscure !
Au champ de la bataille un mort trouva sa fin
Souvent d’obus perdu qui l’envoya victime
Mais mort malade au lit bien assoiffé et faim
N’est qu’une infime fin qu’aucun de nous n’estime.
Ahmed B. Le 08.11.2018.
Avec mes sincères amitiés.
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A propos de moi
L'amour que je loue aux mots et au verbe me tente énormément. C'est la raison qui fait que je me trouve ici . Je navigue donc au gré de la circonstance à travers tous les domaines du savoir, une fois pour lire ce qui me semble beau...