La surprise est heureuse et tes mots, pour tout dire,
Sont des mots raffinés qu’on ne peut contredire.
Plus le temps se débine et burine nos faces
Plus nos plis ciselés supportent en surfaces
Des pensers maintenus ne sachant se dédire.
Rien, dans ce monde ingrat, ne peut nous interdire
De poursuive un allant ignorant le médire
Mais qui prouve bien que, dans ses airs fort vivaces,
La surprise est heureuse.
J’aime toujours tes vers qui surent me prédire
Des jours de grand bonheur que j’ai bus sans maudire.
Te jouant de la lyre avant que tu n’effaces
Les gammes du succube aux lassives préfaces
Je voulais te montrer que sans plus de délire
La surprise est heureuse.