Au contour des rues
Blêmes
Tel le couvercle pâle
D’un havre sombre
Elle est le pas
Qui marche sur l’asphalte
Durant des heures indues

Gissante sur le bitume
Les blancs mortifères
Brassés par le reflux
Sur des chemins disséminés
Enivrés
D’ondes fragiles
Où tout se donne

Puis quand le jour se pointe
A la pointe des artères
La nuit finit sa course
Dans les ombres faméliques
La pluie pleut
Esprit perdu sur la chaussée
Sous les lampes auréolées //

J'adore l'univers fantasmagorique de ce poème !
Bravo pour ce joyau poétique d'une suavité singulière !

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Ma vie n'est plus une barque dans une mer enragée
Et je ne suis plus le naufragé!
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Mostafa, point fat, seul, las, si doux, rêvant de sa mie!!!

Bonsoir Richards,

De très belles images poétiques !



Bonne soirée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)