CREPUSCULE
Quand le disque de feu échappe au pêcheur
Et se noie sous la ligne tracée par l’Arpenteur
Il s’en va iriser l’aube neuve d’ailleurs
Laissant pourpre les cieux
Un souffle d’air léger annonce la fraîcheur
Les fleurs fatiguées exhalent leur senteur
L’instant particulier invite à la langueur
Le zéphyr vire au calme. Ce chant mélodieux
Laisse l’esprit errer vers les mondes intérieurs
Où attendent les muses
Et soudain tout se tait, aux dernières lueurs
Le monde fait silence lorsque le jour se meurt
Alors s’en vient l’éveil, et les pensées recluses
Sur les pas de la nuit, sont en quête de lune
De rêves insensés, semences de fortunes
Au jardin des poètes
Parceval