En tracé ondulé, la lumière se reflète
Sur ce lac où l’on pose, ce qui ne s’efface
Qu’à l’ombre du silence
Et des grands rêves perdus
Ici, nous venons, nous promener
Lire la prière, du ciel qui s’étend
Sur de longs baisers revivant,
L’éclat de leur beauté et pourtant …
Sous le crépitement d’étoiles
Qui en fait le narrateur
Nous nous berçons, voleurs,
De cet amour d’antan
Confessant notre péché
Dans la plus grande piété
Si châtiment nous méritons
Laissez-nous le temps
De s’emmitoufler
Pour parer les froidures
Et les menottes du temps
Nous expierons en chapelet
Le larcin amoureux
Que nous fîmes, un soir
Sous un regard d’éternité
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sylvianni