Laisse moi être ton ces jours
Ta salle de séjour pour un déjeuner sur l'herbe
Ta salle de bains pour nous laver de nos non amours
Ta cuisine pour de bonnes petites rondeurs
Ta chambre pour une soirée ambrée
La nuit me dérobe comme le sable
Quand une vague se retire sous mes pieds
La nuit quand tous les objets ont la même importance
Le même droit à exister
Imagine une vague qui monte et enfile
Puis descend en étirant
Ma blanche pour tes notes de nuit
Une pensée pleine qui croit à un monde
Je m'engage dans un présent qui ne garantit jamais
Que les pensées lacunaires d'un souvenir petit matin
Ceux qui ont fait l'amour à mort
Condamné sur l'échafaud de l'aube
Quand le soleil monte sa tête
Bourreau des peines corporelles
Seul celui qui raconte est éveillé
Avant d'endormir son poème en papier brûlé
Qui vole dans les cinq directions
Les 4 orients et le centre
Les larmes de celui qui voulait être son chez elle
Et elle qui voulait qu'il fasse comme chez lui
Il ne restait plus que sur leur balcon
Les yeux du poètes qui regardait à l' horizon
Leur tourbillon
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domi.gondrand@laposte.net