Avant, mon crayon
S’animait
sous des cieux ouverts
Aux pluies d'abondance
Tombée d’un cloître clandestin
Une prière d’aïeux se déversait
En sa présence, ma plume florissait
Je cueillais tout ce qui me plaisait
Mis en musique
Ils exaltaient
Ce parfum exquis
Qui embaumait l’instant
D’un souffle débordant
Mes chansons vivaient
C’était presque trop beau
C’était un bonheur
Plus que ravissant
Puis, il y a eu les lendemains
Tristes et sombres, Ã en mourir
Où mes mots furent oubliés
Rangés dans les bras de l’éphémère
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sylvianni