Le pauvre en ce temps vit le supplice
Ses maux sont de toutes les couleurs
Torturé par Satan et ses complices
Son rire est baigné dans ses pleurs
Comme si cette vie-là le déteste
En ce temps chauve en délire
Ou tous les fauves se manifestent
Oh ma muse embellie ma lyre
De mes vers je dénoncerais la peste
Qui au loin pianote en sourire
Ô douce poésie remplis ma tête
Pour que mon âme tendre pleure
Car au loin, l’enfant de sa voix fluette
Gémit, souffrant de voir ceux qui se meurent
Tout en écoutant toutes les voix muettes
Qui en silence parlent de sa douleur
Ô âme humble sois toujours attentive
À ces enfants qui clament des chants douloureux
Priant Dieu, honteux de l’humain, avec des voix craintives
Qu’il exhausse leurs vœux
Enfin que cesse au-dessus d’eux, ce nuage sombre
Qui assombrit et brouille leurs destins
Leurs âmes comme des ombres
De retour des rêves, reviennent tristes chaque matin
De leurs yeux, coulent des larmes brûlantes
Cherchant le moindre, le plus futile bonheur
Ô quelle est dure leur attente
Ô quelle est tenace la souffrance dans la peur
Lorsqu’ils distinguent cette mort lente
Qui rode, venant de cœurs en pierre, en fureur
J’aimerais une musique aux accents divins
Planant dans le ciel, semant des plaisirs d’amour
Et que les enfants n’auront plus peur d’un avenir incertain
Et qu’ils garderont sur leurs lèvres le sourire, toujours
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