IL faudrait.
Il faudrait que je sois le vent
Pour oublier le temps qui passe.
Il faudrait que je sois le temps
Pour que mes souvenirs s'effacent.
Il me faudrait être la pluie,
Pour n'avoir plus besoin de rives.
Il faudrait que je suis la vie,
Pour vivre sans raison de vivre.
Mais je ne suis que moi
Accroché a mes rêves.
Mais, je ne suis que moi,
Suspendu a tes lèvres,
Comme un enfant perdu
Que l'enfance abandonne
Un enfant dévêtu
Que la douleur étonne
Et qui ne veut pas croire
Que les contes de fées
Ne sont que des histoire
Qu'on lui a racontées.
Il faudrait que je sois l'oubli,
Pour oublier ton existence,
Il faudrait que je sois la nuit
Pour m'endormir à ton silence.
Il me faudrait être le froid
Il me faudrait être la pierre
Il faudrait que je sois la foi,
Pour croire encore à tes prières.
SC
----------------
Vingt fois sur le métier remettez votre ouvrage
Boileau