Lorsque le poète lance de méchants vers
Pour dénoncer ceux qui, au pauvre, font boire l’amer
Et le jettent à la mer
Enveloppé dans son suaire
L’injuste étale sa puissante érudition
Usant de mots gredins pour présenter sa partition
Et les faux dévots qui chantent avec émotion
Pour lui déclarer leur satisfaction
Que la poésie est de l’ordure surclassée avec mention
Et demandent que soit appliqué au poète, la castration
Cassez, chassez, cet Hurluberlu
Ne le laissez pas semer sa fertile imaginative
Toutes les graines semées sont de son cru
Usant de toutes les formes, même la narrative
Jetez-le à la rue, jetez le hors de notre vue
Sa poésie est malvenue, nous dénigrer, il ne se prive
Il parle trop de l’honnêteté
Pour nous ce n’est pas une qualité
A la source de sa poésie il ne faut pas boire
Pour nous c’est Castratoire
Inclusivement
Il faut le balancer lui et son verbe
Exclusivement
Il faut lui faire bouffer de l’herbe
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faute d'hébergeur d'images j'ai posté le poème en solitaire
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