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     Dans ma nuit qui pâlit . . .
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Expéditeur Conversation
PASCAL
Envoyé le :  29/11/2018 20:05
Plume de platine
Inscrit le: 3/3/2014
De: Dans le livre fermé tous les mots sont ouverts.
Envois: 5496
Dans ma nuit qui pâlit . . .
Dans ma nuit qui pâlit.

Les mousses m'ont découvert l'eau de la tendresse
J'ai bu à la fontaine où coule ton ivresse.
Me serais-je noyé aux vagues de tes pleurs ?
Sous leurs flots sécheront nos larmes, âme soeur.

Tu souffles sur mon être un chant de poésie
Balayant la tristesse en des notes de vie.
J'entends sourdre leurs voix qui bercent notre espoir
Pourront-elles franchir les vastes murs du soir ?

A l'horizon s'étend l'écho d'un sourd murmure
Traversant nos miroirs, telle une déchirure
Où résonnent nos maux aux tremblements des jours :
Vertige d'un abîme où titube l'Amour.

Chercherai-je leur trace en ma flamme engourdie
Où vibre l'étincelle à l'aurore endormie.
Mais je me suis brûlé aux feux de tes désirs
Quand s'étreignent nos cris dans l'ultime soupir.

Dans les ombres du ciel irradie ton image
Qui peint nos rires bleus aux ailes d'un nuage
Où tremble une lueur aux champs d'aube évanouis :
Dans ma nuit qui pâlit, mon rêve s'éblouit.

Pascal


Mon troisième recueil 60 peaux que tu aimes va bientôt sortir avec 18 aquarelles en couleur environ 120 Pages aux éditions Thierry Sajat.

Vous pouvez regarder à Ducroux Pascal mon deuxième recueil :
Traces temporelles en hommage à mes parents disparus.

Si vous êtes intéressés, merci de me contacter en privé.

Je vous souhaite une excellente soirée.

Je vous embrasse toutes et tous affectueusement.

Pascal




Lettre à mon cher père disparu Acrostiche pour vous ce soir.

Lettre à mon cher père qui est passé ce soir
Emportant ses secrets drapés de désespoir.
Te rejoindrai-je un jour au bout de ta nuit noire ?
Tremblement de mon âme aux masques dérisoires.
Rien ne peut apaiser la douleur de l'absence.
Entendrai-je tes pas, ces ombres de silence ?

Aux racines du temps s'estompe ton image

Mais s'éclaire ton rire au-delà des nuages
Ouvrant nos infinis au chant de ton voyage :
N'entre que le soleil vers l'île aux fleurs sauvages.

Cherches-tu leurs parfums aux senteurs éclatantes
Humant dans nos déserts la rose qui nous hante ?
Envoûtante corolle aux vertiges des nuits
Révéle ta fragrance, élève notre ennui.

Pourras-tu écarter les murs de l'horizon
Emprisonnant ton coeur vidé de sa raison ?
Rendez-vous aux plages des sables de l'enfance
Ensemble dessinons le galop de l'errance.

Disparaît ce rêve qui m'étreint ce matin.
Indicible tristesse éveille nos chemins
Sommeillant à l'aurore aux ombres incertaines.
Pourras-tu m'étourdir en mon immense peine ?
Aux larmes de l'oubli, allume un feu de joie
Ravive l'étincelle aux gouffres de l'effroi :
Un ciel s'ouvre en lueurs, m'attendras-tu là-bas ? . . .




Pour ma mère je t'offre ce tendre poème . . .

Pour ma mère un poème aux parfums de jeunesse
Ouvrant nos horizons où s'exhalent nos liesses.
Une voie s'illumine aux sillons d'un chemin
Révéle nos traces aux brumes d'un matin

Mêle nos pas joyeux vers l'indicible espoir
Aux couleurs diamantées qui percent nos miroirs.

M'égarerai-je un jour aux sables de l'errance ?
En nos déserts sans voix, j'entends nos cris d'enfance.
Rendez-vous aux plages où s'élancent nos chants
En tourbillons de joies au pays du levant.

J'entends planer leurs mots au seuil de nos nuits sombres
Embrasant le silence aux feux sourds de nos ombres.

Ta flamme s'éteindra au bout de nos tunnels
Où s'étend la lueur de nos rêves sans ailes.
Fendrons-nous l'abîme qui envoûte nos âmes
Faisant sombrer nos coeurs aux gouffres de nos larmes ?
Restera-t-il leurs flots dans les vagues du temps ?
En leurs lames noieront la pluie de nos tourments.

Ce sentiment étrange envahit ma mémoire
Etourdit ma conscience aux masques dérisoires.

Tairai-je ce songe d'une obscure violence
Elevant nos souffles en voix de délivrance.
N'es-tu qu'un pâle écho qui résonne et qui danse ?
Dans les vents scintillent ces notes vacillantes :
Respire leurs senteurs, fragrance évanescente
Emportant nos secrets dans la nuit qui nous hante.

Perdre nos repères sur routes verglacées
Où s'égarent nos vies, ces ombres terrassées
En leur seuil s'ouvriront nos traces élancées.
Même nos empreintes ne pourront s'effacer
Eclatent dans l'aube nos veines enlacées.


Sybilla
Envoyé le :  5/5/2022 18:03
Modératrice
Inscrit le: 27/5/2014
De:
Envois: 95399
En ligne
Re: Dans ma nuit qui pâlit . . .
Bonjour Pascal,

Toutes mes félicitations!



Belle soirée cher ami poète!
Toutes mes amitiés à vous deux
Sybilla


----------------
Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

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