Écrire n’est pas mon métier
Je n’ai ni égérie ni muse,
Et je veux que vous le sachiez :
Si j’écris, c’est que ça m’amuse.
Et dès que me vient une idée,
Je la jette sur le papier,
Car j’ai trop peur de l’oublier,
Je tiens fort à vous l’envoyer.
Moi, l’artisan, moi, l’ouvrier,
Mes rimes j' apprivoise ,et compte les pieds,
Pour vous adresser mon courrier,
Ces mots à vous seul sont dédiés.
Certains sauvent l’humanité,
Par l’hubris* ils sont habités,
J’écris en toute humilité,
Je livre, nue, ma vérité.
Vous y trouvez quelque beauté,
J’avoue que j’en suis enchanté,
Dans l’espoir d’être commenté,
Je reste donc bien connecté.
*Du grec ancien, húbris :« excès, démesure, orgueil »
Dumnac