SUR UN AIR DE SCHUBERT
La romance s’étale
S’étire et puis s’enroule
En un chant qui vous prend
Dans ses doigts qui déroulent
Un chemin martingale
En patchwork parfumé
Gouttelettes cristal
Fugues en récital
Aux couleurs des aurores
Quand la nuit s’évapore
Quand le galop dessine
Un voile qui s’incline
Une traîne dentelle
Brodée en aquarelle
Sur des champs verdoyants
Que la dame surprend
Juste à leur saut de lit
Sous des arbres en habit
D’un printemps qui fleurit
La romance s’étale
Et tournoie dans le Vent
Caresse l’air du Temps
Et l’onde de l’étang
De reflets de pétales
Où chante une Vestale
Assoupie sous ses vagues
Au seuil des Nuits sans lune
Au seuil des Nuits trop brunes
Elle souffle un expir
Qui résonne en soupir
En vibrato qui longe
Un anneau fiancé
Et le son se prolonge
En parchemin flotté
Qui chemine une histoire
Dont rêvent nos mémoires
La romance s’étale
Sous les doigts musiciens
Sous les doigts magiciens
Vive et libre Vestale…
Anne DE MAY
18 mai 2013
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