Plume d'or Inscrit le: 19/6/2016 De: Envois: 1918 |
Côté sombre ! Sombre côté,
Je connais mon pire ennemi, il a mes traits Je le vois dans le miroir de l’âme, il détruit Tel l’océan, mes certitudes, sous des attraits Flatteurs, il me met le doute et m’apporte l’ennui.
Je combats des idées noires, des pensées moroses Qui minent, rongent depuis des années, mon esprit A quoi sert de croire, si l’espoir est mis en cause Par des images négatives troublant mes nuits.
La face sombre de mon être, me porte préjudice Il faut réagir, éliminer ces états De défaite, comment réussir et faire justice Tuer ce mal, ne pas vivre en renégat.
Je n'ai pas encore soi-disant l'âge de mourir Mais j'y pense, à cette mort, à cette fin, je transpire A cette idée, de passer de vie à trépas A cet avenir que je ne connaîtrai pas.
Pour l'instant, je continue de construire, bâtir Par mes propres moyens mon futur, sans faiblir Devant tous ces obstacles dressés devant moi Seul au monde, pourtant, je garde toujours la foi.
Je n'ai pas choisi de vivre sur cette pauvre terre Mortel que je suis ! Le paradis ou l'enfer Le choix est limité, tout dépend de moi, vrai Ou faux, l'heure du départ est là , j'en suis navré !
De regards attristés en visages contristés Et puis de bonheur perdu en malheur venu Je fuis mon destin comme un pauvre hère affolé Un soleil noir me hante, mais il reste inconnu.
J'ai la folie dans l'esprit, un obscur délire Qui me transforme chaque jour en proie torturée Au fil du temps, la vie coule sans aucun plaisir L'alcool me joue des tours, et j'en suis tout troublé.
La mort est ma maîtresse, dans ses bras qui m'enlacent Je connais les cauchemars de la nuit, au seuil De l'oubli, noyant mes rêves de gloire, elle est lasse De me voir ici bas et veut porter le deuil.
J'ai l'esprit torturé, détruit par le chaos Par le choc effroyable des rêves contre mes pensées L'onde infernale de la folie monte aux sommets De mon âme et s'écrase au fond d'un gouffre sans mot.
J'explose et j'implose comme un cri, je suis un cri Qui crie et qui hurle, l'écume des jours ravageant Mes obscurs et noirs espoirs plane dans l'océan Perdu du temps, ce temps qui fuit dans l'infini.
La nuit, les cauchemars partagent dans mon sommeil Mes angoisses, je repousse au loin de la mémoire Tout ce qui est réel, pour garder dans la foire De mes douleurs, les souvenirs quand je m'éveille.
J'ai tout le corps qui crie vengeance, l'heure de la mort De la mise à mort arrive à grands pas, ma vie Est suspendue au fil de l'oubli, ô triste sort Que de mourir sans passé, de n'être point compris.
Vingt ans déjà , vingt ans de lointains souvenirs Perdus à jamais dans le silence de mon cœur Je t'ai aimé, fou d'un amour qui a fait souffrir Un bonheur que je croyais pour toujours sans pleurs.
Tu es partie, je suis resté seul, triste, aigri La grande faucheuse va emporter mon âme ce soir Mourir, je vais mourir, la belle affaire, ma vie A été douce et amère mais qui peut le croire !
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