L'été des voraces, la plage l'embrasse...
L’été des voraces, la plage l’embrasse.
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Bande de ciel, sur sable blond,
D’un pacifique, l’ardeur d’une plage,
La lumière dorée fait des bonds,
A la cabane blanche, la passion est en nage.
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Nœud d’amants nus et crispés,
Dans le mélange d’un échange,
Choc et chic, embrassades fripées,
Nectar choyé d’un dard étrange.
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Dans un amas de pierres polies,
Les formes s’atrophient, se disloquent,
Répandent l’appétit où l’amour relit,
L’étendard choc, pour sentiments en loques.
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La mante religieuse épileptique,
Mange bouche et nez, ravage le visage,
Vorace, elle dévore son amant pathétique,
Ouvrant ses yeux ronds sur le paysage.
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Dos à la cabane, collés du même amour,
L’échange intense, éreinte les étreintes,
La plage déserte, cannibalise tout autour,
La plainte des amants joue la contrainte.
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Bande de ciel, sable blond,
La mer dépasse cette ardeur,
La plage débauche, dans un bond,
La lumière blonde évaporée de chaleur.
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