Les mots ne savaient plus, où se poser,
alors les maux gagnèrent en puissance.
Même l’amour n’avait plus la rosée
du clair matin de sa belle innocence…
Les mots-cœur
devenaient juste moqueurs...
On disait tout – tout ou rien, rien de tout –
Les mots perdaient leur âme. Et le silence
ne berçait plus les maux, devenus fous
de tant de bruit, de chaos, de non-sens.
Les maux ne pleuraient plus - ne CHANTAIENT plus.
Les mots perdaient le chemin des saisons
au tourbillon d’un éternel automne :
mots feuille-morte et pages d’illusions,
maux étouffés, que n’entendait personne…
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Marido