Au coucher de la nuit noire
La matinée se colore d'espoir;
Un sombre passé s'envole dans l'air,
Enfin résonne le déclin de la guerre.
La fin des pluies diluviennes,
Des ouragans teintés de haine
Qui berçaient mon monde d'autrefois;
Se redessinent la confiance et la foi.
La douce brise du matin
Transporte tes rires enfantins
Grâce auxquels mon coeur se desserre,
Et ma rancoeur d'antant se libère
Comme si tout n'était qu'un de mes cauchemars,
Qu'une aube arrivant trop tard...
Mais tout devient clair et lumineux
Quand je revois ton air radieux.
Devant cette lumière sanglante
Qui éclaire ma plume dansante
Sur cette page que j'ai décidé de tourner,
Sont jetées à terre les armes de mes guerriers...
Les cris ne sont plus que murmures
Et le silence redevient pur;
L'éclat de la haine n'est plus qu'un mirage
Que la paix démunit du paysage.
Lorsque le soleil traverse la brume,
Le coeur aussi léger que ma plume
Qui trace les contours d'un combat sans violence,
D'une âme au seuil de la renaissance,
Il ne tire plus un seul blasphème...
Tout est clair lorsque mon encre se sème
Pour esquisser l'arrêt de jours fatals;
Levez-vous, le présent n'est plus létal !
----------------