DESIRS...
Désirs...
A la porte qui s'ouvre, un sourire enjôleur
Enlevant la méprise d'être pris pour rôdeur
Vient alors à mes sens, une délicieuse odeur
La convenance d'un café qui détourne les ardeurs
Instants de stupeur où mots sont inutiles
Les regards qui s'échangent, loin d'être futiles
Présagent un futur, aux moments doux fébriles
Pour deux esprits ouverts, aux envies fertiles
Surpris, je te perçois debout à mes côtés
Versant dans une tasse le breuvage édulcoré
A mes yeux arrive alors le message détourné
De fixer l'endroit où ma main s'est posée
Sous mes doigts pressants, tu t’es abandonnée
Surprise de l'audace et volonté inhibée
A vivre ces instants imprégnés de volupté
Concrétiser des rêves que tes nuits ont portés
Attentif dans ton corps au moindre mouvement
Une main qui descend, sur des contours envoûtants
La douceur de tes jambes me procure agréments
Sur tes rondeurs fébriles y découvre le printemps
Saisie par la taille, sur mes genoux tu reposes
Renversée vers arrière, les paupières mi closes
Désirant sur ta gorge mes lèvres je pose
Doux baisers passionnés pour en éclore la rose
Mes sens explorant, tes proéminents avantages
J'en saisi les contours, leur rendant bel hommage
Issue de ta poitrine une sensibilité se propage
A ton ventre désireux d'en subir les outrages
Vibre alors sous mes caresses, la corde du désir
Douces mélodies divines, notes issues du plaisir
Des papillons s'envolent en ton sein vont frémir
Pour un spasme ultime, que dans ta gorge va mourir
Tes formes pressantes sur ma vigueur libérée
M'invitent à tenir, entre les monts et vallées
Désireux d'étancher soif, à ton calice rosé
Mes lèvres avides s'abreuvent de nectar parfumé
Tu saisis mon ardeur et me procures merveilles
Tes charmes sont miens, un royaume sans pareil
Quand ta citadelle j'honore, de mes sens en éveil
Cambrure de reins je meurs des murmures à l'oreille
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La guerre
Massacre de gens qui ne se connaissent pas,
Au profit de Gens qui se connaissent mais eux
ne se massacrent pas.
Ambrose bierce