Lise, ma Lise.
Il faut que je te dise, Lise, ma Lise
Que sur ce chemin j'aime rêver...
Je vais, je viens, j'y voyage sans valise...
Que je t'y rejoins comme au temps de nos étés.
J'admets que c'est un mirage qui enrage,
Je vois ta jupe blanche danser sur tes mollets...
Tu es toujours belle, peut-être plus sage ?
Oui, à cette illusion me voici condamné.
Il faut que tu entendes, Lise, ma Lise,
Les oiseaux entonnent de douces symphonies ;
Viennent des reflets d'or un peu par surprise
Au cœur des frondaisons, l'amour refait ses nids.
Il faut que te revienne le chant des ruisseaux
Où séjournent heureuses des libellules
Survolant curieuses les clapotis de l'eau ;
Prépare-toi, là , nos refrains se bousculent.
Il faut que tu relises, Lise, ma Lise,
Les poèmes d'amour qu'alors je récitais
vaguement ému en ôtant ta chemise ;
La douceur de mes mots couvrant ta nudité.
Il faut que je te dise, Lise, ma Lise
Que sur ce chemin j'aime rêver
J'admets que c'est un mirage qui enrage,
Tu es toujours belle, le temps s'est arrêté.
Lise, ma Lise.
Pierre WATTEBLED- le 04 mai 2018.
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