Les mains dans les poches, trouées,
Parcourant les rues illuminées
De la ville, klaxons enroués,
Courant par-là , l’air déminé,
Regards luisant… tout se transforme.
Hier pourtant comme un enfant
Il jouait, riait de galipettes !
Voyageait à dos d’éléphant,
Prenait la poudre d’escampette,
Hagard fuyant… instinct difforme.
Puis dans l’errance en son jour gris
Il se pose et reste assis,
LÃ -bas, sur un rocher aigri,
Rose à la main, un pain rassis,
Et le silence sur les docks.
Vacarme au loin d’un treuil hurlant
Les cris de mouettes qui résonnent,
Volent alouettes, frissonne
Une larme à l’œil bouillonnant,
Et le silence sur les docks.
Passent les heures, passe la nuit
Tourne le bonheur, trépasse l’ennui,
Il se retourne et s’en revient
Voir l’âme sœur dont il souvient…
Et le silence sur les docks.
Jonathan (Joey) - Dim.25 Fév. 2007-
Docks de Liverpool (UK)
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De petits malentendus peuvent être responsables de grands tourments, tout comme une grande amitié peut l'être de leur disparition
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