Revêtus d’une cape tout de noir
Prenant vie sous les convenances,
Les préséances.
Ils s’insinuent à l’insu de la norme
Résonnant la corde
Des codes établis.
Aisément, ils nagent
En profondeur des sociétés,
En surface des qu’en diras-t-on.
Ils dénoncent les écarts
De la bienséance.
Parfois ils aiment être seuls
Parfois ils mènent en bateau
Des strophes d’humains
Qui se plaisent, outragés
De ces gestes déplacés.
Ils sont là , silencieux ou bavards
Mais confrontant toujours
L’intérieur de notre monde
Bâti au creux de l’éducation
Si précieusement cloisonné.
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sylvianni