Cette seconde "fresque" poétique est la seconde de ce que je compte écrire sur
la beauté des métiers artisanaux, sur la foi et l’amour du métier de ses acteurs.
Fil rouge : Il n’y a pas de sot métier.
I. Le cordonnier : Mon père disait (poème édité le 28/2 dernier, thème chaussure du concours de Mars 2018)
II. Le boulanger (ci-dessous)
III. IV. V. etc… : A suivre… si vous souhaitez un métier particulier, je me ferai un plaisir de le traiter.
Il n’y a pas de sot métier disait mon père boulanger.
Rude à la peine, petit matin, pâte brassée passe au pétrin,
A mon réveil bien gonflée fleurant bon farine de blé.
Odeur de sel et de levain le four prêt à cuire le pain.
Je savais sa façon de faire, je comprenais à ma manière
Le beau métier qu’était le sien, l’or qui émanait de ses mains.
Je n’osais pas lui dire alors admiration, et plus encore.
Il parlait peu même à ma mère, sur son métier bien peu disert.
Au moment de fin de cuisson accompagnée d’une chanson
La saine odeur de pain cuit emplissait alors le fournil.
C’est il y a peu que je compris la vrai raison de ses non-dits
Le pain qu’il fit sa vie durant, de sa jeunesse était absent.
Il en parla longtemps après s’être finalement arrêté.
Il racontait son émotion avec évidente passion :
- Manquer de pain et de pitance est une pitié, une souffrance
- Le partager avec les autres une vocation digne d’apôtre.
- Rompre le pain avec amour est une grâce chaque jour.
- Il n’y a pas de sot métier disait mon père boulanger.
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Mes livres :- La faim d'un rêve, - Le masque angélique et le chemin de Pierre aux éditions Publibook… De l'aurore au crépuscule aux éditions Le Manucrit …