Plume de satin Inscrit le: 21/7/2015 De: <ROFFIAT> BATZ-SUR-MER Envois: 29 |
Hercule poireau < Poirot > Sauce Colombo, jeux poétique de fruits* Fleurs* Légumes* Arbres* Epices < Hercule Poireau, sauce colombo >
Poireau en veste boutons d'or, va t-il faire son bouleau ?... face à moi, avec sa tête ronde comme une citrouille fripée, assoiffée, Son nez saturé, rouge comme une pivoine, forme banane épluchée, Ses cheveux de chiote, noir corbeau, trempé dans le marc de café, Ses yeux noisette, porte des oeillets, , il est sans thym, Sa mousse-tâche, en caoutchouc, collée de résine de latex, Ses oreilles, choux de Bruxelles, garnies de persil, parsemé de cresson, Sa bouche, figée, sourire en coing, sans aucun fruit de passion, Il ne cesse pas de mâcher du réglisse, ses lèvres mauve, Il est vraiment ramboutan, l'ail est certainement son bon ami, Je suis sur que c'est un broc-au-lit, toujours au coing....
Chapeau le melon,un vrai fleuve noir, qui glace mon coeur d'artichaut, Attention à la chute !... Tout en cascade, surtout ne pas en faire une montagne, Hercule remonte à la source, perd patience, et me dit !... j'ai un thé-moins, une pervenche à serres-menthées, une vrai peste-tôt, Casse-noisette, glissant sa prune sur l'essuie glace du pare brise, gare du nord, en face, dans la boutique, elle t'a vu avec à ton coup, La rivière de diamant, qui porte tes digitales, Une aubergine scabieuse qui ce prend pour une reine, Je vais lui mettre une châtaigne en pleine poire, Où lui lancer une grenade bien mûre, elle va brouter les pissenlits, Dieu !... Elle ne sera jamais un oiseau de paradis....
Salsifis !... J'ai toutes les dattes, Finit les salades, lai-tue coupable, Sinon c'est Fresne !... Ail , il va me mûrer ce fin lamier, je lui demande un avocat ?... Pas de raiponce, Il a mis des chênes à mes pieds-de-biche, une vraie purée d'orties, Où sont mes racines ?... C'est la fin des haricots, Finit les caramboles, dans les champs de pavot, Sur ma vie... Je n'ai pas volé, je ne suis qu'un âne-à -nanas, Genêt savais pas, ci mes mes potes-irons?... ce sont de vrais arbousses, Des taupes-pi-en- bourrés, qui me pomme-l'os...
Ils n'ont jamais d'oseille, et moi pas un radis, je ne suis pas un roi ?... sans galette, jamais eu la fêve... Aucune prime-sans-vers, j'ai toujours fait choux blanc, fallait bien que je carotte un peu d'usufruit du peuple-plié, Je ne ramène jamais ma fraise, même pour sauver ma pomme, je suis un poivron, accroché au saule-pleureur puissant l'eau-bépine, Je me frêne et lui dit !... ce n'est pas mes oignons, Je cour-gette au feu tous les sous à venir...
Je ne suis pas papillon... Je n'ai jamais volé le pain de singe, Ma vie n'aurait aucun piment à Cayenne, A ce moment là ... Poireau m'offre un Colombo, La moutarde me monte au nez, je suis toujours prisonnier, Sortir de ma cage, accroché aux ailes de la colombe, avec une couronne de laurier, Je rêve de survoler les quatre-baies pour: Manger aux favelas de Riz-eau, boire au bénitier du Mont St Michel, Prier aux chapelets du dragon d'Along, Chanter, puis fumer un havane à Cul-bas... Danser, enfin m'endormir à Pampelonne, plage des seins-trempés...
Dans mes rêves !... encore un petit verre d'absinthe, Posé sur les toiles de Vincent et Paule, Avec Aneth et Rose, les dames-donze-heures, Où une simple chanson, chaud-cacao, Où Marjolaine, je n'ai pas menti, Je vais revenir près de toi, Après peut-être dix années d'absence, tout va changer, Rien ne sera pareil, et dans ta rue, A part le ciel, je ne serais plus reconnu, Marjolaine, toi si jolie, Marjolaine, le printemps reprend vie, Marjolaine, je sais trop bien, Qu'Amour perdu plus jamais revient, Sauf peut-être dans une autre vie, Alors!... De suite je vais planter un laurier, Pour façonner ma couronne, chercher une colombe, qui veuille bien m'épouser ....
Papito.
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