Je ne saurai jamais,
Si la terre et le ciel,
Uniront désormais,
La douceur et le fiel.

Si le soleil brulant,
Sur la lune éclairée,
Aux décors opulents,
Passera la soirée.

Je ne saurai jamais,
Si le coquelicot,
Ralliera le bleuet,
Aux signes amicaux.

Si l’eau purifiera,
Les rives de la vie,
Habillant d’apparats,
Ceux qui nous ont trahis.

Je ne saurai jamais,
Si la guerre abolie,
Dans le rang des armées,
Soignera sa folie.

Et si l’or coulera
Sur les gens appauvris,
Semblable au mascara,
Qui crée la rêverie.

Mais je sais que la vie,
Rejoint toujours la mort,
Et que dans l’infini,
Il n’y a qu’un seul sort.

J’ose un regard lointain,
Sur la triste vision
Du monde qui s’éteint,
Dans la grande explosion.


Michel GRANIER

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Bonjour Michel,

Ce que je sais de mon côté, c'est que tu as écris une magnifique poésie !



Belle journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates ""réelles"" de parution.

Le rêve est le poumon de ma vie (Citation de Sybilla)

Espérons que la grande explosion soit le plus tard possible...
Belle manière d'être assez pessimiste....
Seriez-vous collapsologue???



Très Amicalement... NL

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La Poésie ça sert à faire du bien...
ça dénoue le négatif...
et ça devrait être remboursé par la sécurité sociale...

Un très beau poème qui se conclut de la plus juste des manière :
"J'ose un regard lointain,
Sur la triste vision
Du monde qui s'éteint,
Dans la grande explosion."

Nous y courrons tout droit, hélas.

Merci pour ce moment de lecture !

Loïk. P