Quand je cherche en vain, que l’émotion s’élance,
Mais que les mots se retiennent en écho intérieur,
Quand de tout mon cœur, les doigts sur le clavier dansent,
Mais que les lignes s’évaporent , au gré d’une furtive pudeur,
Un creux tout au fond , peut-être un peu de peur ?
Et puis d’un coup, d’un seul….galopent les cris du cœur,
Comme une cavalcade, les mots prennent dimension,
Sans calcul….juste l’empreinte d’un instant d’émotion,
Alors, je laisse vibrer leur musique sur la corde infinie,
J’en fais couler par tous les sens de mes rêves l’utopie,
Le temps d’un soupir, d’une esquisse pleine de vie,
Au soleil de mes armes de douceur , j’offre des couleurs à mes gris,
J’en sème sur ma planète,
Je ne suis pas vraiment d’ici…
Delph 1/3/2018