Ma petite-fille, elle fuit
Comme peste les cœurs volages,
Qui ne pensent qu’à aujourd’hui,
Et dès demain tournent la page.
De tes yeux ne me suis lassé,
De tes baisers au goût de miel,
Depuis ce jour providentiel
Où j’ai pu enfin t’enlacer.
Quand une femme est méprisée,
Et ne suscite plus le désir,
Mal mariée et mal aimé,
Elle n’a de choix que de partir.
Toi, jamais tu ne fus tentée,
De me quitter pour m’oublier ;
Notre amour fut providentiel,
Et il continuera au ciel.
Et sans fin nous nous chérirons
Jusqu’à ce jour du grand départ,
Où, ne sachant où nous irons,
Nous nous dirons un ‘au revoir’.
Dumnac