Au fou qui crie, feu sur le pont. (Al matto che grida, fuoco sul ponte.)
Au fou qui crie, feu sur le pont.
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(Al matto che grida, fuoco sul ponte.)
Scories de poussière,
Les comètes moussent,
Les étoiles vibrent en lumière,
Les poubelles lacustres, poussent.
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Du marais, le fou crie, blafard
Effrite au pont l’empire de pierre,
L’ombre du goudron épouse les cafards,
L’eau ballonne, remugle en tripière.
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L’alcôve orange, chatoyante,
File au caillou, dévalant la ruelle,
La terre flaque, sa crue chantante,
Calfeutre l’odeur, souffre virtuel.
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Fuyant l’augure, mains aux oreilles,
Le fou crie, peignant un masque hagard,
Avalant les étoiles, pétaradant, sans pareil,
Enjambant le pont, une folie escrimant le hasard.
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Le cri du fou, entre les dents, la route nue,
L’unisson vibre, donne au désespoir un avis,
L’apocalypse vengeresse est venue,
Bariole au ciel, une douleur criante à la vie.
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