Que l’ombre nous couvre et se taise
En cette nuit de braise et de baise
Sous les draps innocents
Du plaisir sans bon sang
Le filtre de la nuit conjugue nos corps
Sous l’œil d’une chandelle chair de cire
L’amour se nourrit de désirs
Et nous enlace à bras-le-corps
De jeux et de cris sans sourdine,
Le ciel pourrait s’effondrer
Et la terre se noyées
Que rien n’arrêterait le jeu unanime
Quand nos ventres se vautrent,
Que nos corps s’enflamment,
Que nos voix se font rauques
Encore et encore, on en réclame