Le truand arrive en vil pour liquider la poésie,
Armé jusqu'aux dents, sa langue pour tuer,
La poésie désarmée, ne sait plus sur qui conter,
Les légendes se sont effacées, les héros partis.
Il est muni d'un pistolet de gravité, sa religion s'appelle réalité,
Lui ordonne de déposer ses jeux de maux et dire la vérité,
La poésie se ferme, prête à passer aux aveux pour éviter l'enfer,
Le public impatient de lire les vers au nez, reste sans commen-terre à terre.
Alors une petite fille se lance à la poursuite du rêve d'or,
Qui dort, non loin de là , en secret, où l'image y erre,
Le rêve est faible et ridicule, futile encore le fer,
Pour le voir s'épanouir, demanda juste un jeune né fort.
Il remercia la jeune fille, s'equipa de son armure anti gravité,
Pour rejoindre et se mesurer au truand, le rêve ne vola pas haut,
Le voici à sa hauteur, voulant protéger poésie de ses propos,
Calculant l'auteur, espérant une faute de frappe de son coter.
Dialogue: (le truand prend la parole)
"Myster Rêve, je suis là , peux tu en dire autant pour toi?
Pour moi, tu n'existes pas, ta place est dans les comptes d'enfant,
Écartes toi, j'ai un conte à régler, ses mots versent foi.
Goutes ma pesanteur ou retournes dans ton irréel sans présent. "
"Quelle plaisante heure, dans ce monde je ne fais peut-être pas le poids,
Je n'agis que sur les âmes et l'ame agit, sans utiliser d'armes,
Sur les coeurs, les esprits, j'inonde de rayons et parfois d'une larme,
Guidant les hommes, les libères des chaines et fais tomber les rois."
"Quel beau disque court, moi j'ai vu la cruauté, la folie et la misère,
J'ai parcouru la terre et sa pauvreté où mes amis errent,
Sans paix, toujours la guerre, le monde n'a pas besoin de rêver,
Il est temps de changer, le monde à besoin de se réveiller. "
"Cum hoc ergo propter hoc, erreur classique, mais l'erreur est humaine,
Ceux qui ferment les yeux sur ce monde ne le font pas forcément pour rêver,
Et ceux qui rêvent ne le font pas forcément en dormant ou restant figés,
Ils ressentent aussi une palette de sentiments, de joie, de peine, d'amour, de haine."
"Mes actes paraissent insenser, pour cette poésie qui ne m'a rien fait,
Mais c'est un livre qui ment en songe, pour nous dire que le monde est bien fée.
Des pages extravagantes où les images naissent et meurent dans le néant,
Où les sages disent: c'est extra, vaguons, lit-magi-nation des mots-céans."
"Mon chair truand, tes paroles ont été entendu, tu parles avec ton coeur,
Continue ta route, même si le chemin te déroute, j'espère un jour te revoir,
Mes pas, rôles sont ici, la poésie a besoin de Rêve pour continuer son histoire,
Si un jour tu te sens seul, perdu, tu n'as qu'Ã fermer les yeux, j'enleverais tes peurs."
Le truand est parti, et la petite fille a pu continuer à lire madame poésie,
Elle pense souvent au truand, et l'imagine entrain de fermer les yeux,
Quand dans son monde les gens sont méchants entre eux,
Et espère qu'il trouvera Myster Rêve pour lui donner un peu de sa magie.
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Écris encore, écris toujours et gave toi de plaisir à le faire comme à en apporter à celles, ceux qui te lisent. P. (B)