Le repos d'une rose...
Je vous en prie
Ne partez pas
De ce côté si…
Le ciel est irréel
C’est un monde sans poésie
Petite plume ne part pas dans la brume
Déjà s’effacent tes mots, si jolie brune
Tous ces buvards qui s’évaporent par-delĂ
Les brouillards comme une fin d’histoire
Je vous en prie
Ne partez pas
Ne rejoignez pas…
Ce chant irréel
La mélopée des fleurs fanées
Que l’obscurité veut enlacer
Dévoilant de lugubres beauprés
Voguant vers des rêves transis d’effroi
Je t’en prie
Fleur de l’âge
Soulève là !
Emmène cette femme loin des mirages
Que le soleil réchauffe encor son visage
Donnez-lui la force de traverser l’amer
Voir ses frères de couleur,
Jamais brulé par la chaleur
Courir sur les rivières asséchées
Éprit de liberté sous l’éternel été
Que derrière la barkhane mal lunée
Se trouve l’Oasis et des vers d’amitié
Que l’armoise s’abreuve au cœur du désert
Sentir des essences toute la fragrance
Graver sur l’aubier tendre, au cœur Provence
L’esperluette d’une éternelle romance
Dites-lui fleur de l’âge !
Dites luit !!!
Encor et encor !
Qu’une fleur toute sa vie embrasse la lumière
Qu’après la nuit perle toujours l’aurore
Que la rosée purifie l’âme de l’hellébore
Que Marguerite aime s’effeuiller à la folie
Petite plume vole par-delĂ la brume !
Déjà s’effacent tes maux, si jolie brune
Se reposent les roses dans la lagune
A la lueur d’un espoir, loin de l’amertume
Bercé par des flots apaisants à la beauté si réelle !
A très bientôt
Marc