.
Le peintre
Comme le grand Picasso
Enchanteur au fin pinceau,
Tu dessines les contours
De l'être incitant à l'amour.
Devant cette douce ingénue,
Voluptueuse déesse nue
Sur le sofa posée
Sublime beauté
De ce tableau troublant,
Nous voilà aspirant
Du précieux modèle,
L'odeur charnelle.
On la supposait présente
Sur la toile, là vivante
Oh beauté soudaine,
Divine souveraine.
Ses seins audacieux
Pointés vers les cieux
Ses prunelles changeantes
Déchaînent une flamme ardente
Sa peau douce et satinée,
Éveille en nous le toucher,
Oh génie, de tes doigts,
D'elle tu fis une proie.
Martine
.