Avoir à ne rien faire et ainsi me permettre
De voguer sur nuage, au bord de la fenêtre:
Voilà qui me convient pour chasser mes soucis
Pour marcher sans fatigue en restant bien assis
Pour donner du ressort au tréfonds de mon être.
Préférez-vous sortir, sur la mousse paraître ,
Allongé regardant le troupeau qui va paître ?
Aimez-vous comme moi, sur ce soyeux châssis,
Avoir à ne rien faire ?
Vous pourrez ainsi donc de la faune connaître
Le bonheur de flâner et surtout de renaître
Au plaisir de goûter le moelleux du glacis,
Démêlant sans grand stress tous les fils du lacis.
J’aime tant, sans compter, de mon temps rester maître ,
Avoir à ne rien faire !