Eléments,

L’océan se cabre, ses vagues hurlantes
S’écrasent sur les remparts du vieux port
Arrachant de leurs griffes, la chair de la terre
En falaises et crevasses, des plaies béantes.

Le vent furieux, vocifère à pleins poumons
Eructant sa vigueur sur des arbres tordus
Les branches recevant ses coups de massue
Courbent l’échine sous le poids des maux.

Le volcan crache sa bile nauséeuse
Sur les pentes abruptes du sommet enragé
Un sang noir coule de ses artères brûlantes
Le feu des enfers détruit tout sur son passage.

Et l’homme, cet insecte parasite, de son dard
Destructeur, inocule par son poison violent
La planète, grand corps malade, qui au cœur
De l’espace profond, pleure sa fin prononcée.

Terre meurtrie ! Qu’attends-tu pour réagir ?
Vas-tu laisser ton enfant chéri et maudit
Mettre fin à ta vie ? Es-tu souffrante à ce point
Il est temps de donner la leçon aux humains !

Et vous Dieux de l’univers, dans vos palais
De verre et de glace, vous tolérez cet affront
Votre fille aînée subit tous les outrages
Il faut mettre fin à l’horrible carnage !

Bonjour ELTEOR,

Tristement beau !



Bonne journée !
Mes amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)