J’attendrai son retour, fidèlement.
Aux bras des étoiles de mer, plongé dans son regard
Possédé par son aura future : l’instant féérique !
Comme un phare ! Scrutant le reflet de son far
Tel l’asphodèle ! Tourné vers le ciel,
Rivière moribonde ! Oppressée par ses bras morts
L’été amer ! Sans vague de chaleur,
La sirène ! Attendant son océan pour enflammer son cœur
Tels les alizés ! Sourds aux chants des barcarolles
Noyés par les décibels d’Éole.
Elle était là !
Et les flots s’en souviennent encore !
Chahutés par l’absence de sa perle burgaudine
Nimbée d’une robe cuisse de nymphe
S’élevant, baignée dans son champ céruléen
Laissant miroiter au bord des coquilles vides
Des mélopées parcellaires pour les pavillons amers.
Jusqu’à ce que la ligne d’horizon s’encre de nouveau
Vers la douceur de son rivage.
Ogr3