Je me baguenaude dans le monde des mots
Comme un petit malicieux pareil au marmot.
Mon esprit et mon cœur se plaisent en ce monde
Ou tout peut-être écrit même le plus immonde.
Je peux aussi donner libre cours à l’envie
Qui accompagne tous les aspects de ma vie.
Écrire de belles choses en vers mélodieux,
M’aliéner aux instincts pervers, ou compendieux.
Difficile de ne pas suivre ses pulsions,
Prendre le risque de tomber dans l’aversion.
En rédigeant une poésie sur l’amour
Il faut être sérieux, ne pas faire d’humour.
Je peux aussi écrire n’importe comment
Rien que pour le plaisir de passer un moment.
Les lignes suivent des lignes immaculées
Avec des rimes quelconques et éculées.
L’élégance de cet exercice est de plaire,
Je ne puis plus douloureusement m’en défaire.
J’ai trop pris l’habitude de pleurer mes notes
Sur rien, sur tout, en exposant des anecdotes.
Maintenant, il faut que je termine enfin,
Elle est toujours malaisée, cette triste fin
Une terrible décision pour achever,
Laisser voltiger ses appétits de rêver.
Au revoir à toutes et à tous, au plaisir
De ne jamais basculer dans le déplaisir.
Je ne veux pas vous quitter une fois pour toutes,
S’il vous plaît, relisez-moi, je suis en déroute.
PS/ Papi s’amuse !
Daniel Lefebvre
30.11.2017
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