Et la vie continue sans cette grande Dame
Ca y est vous voilà partie loin de nous, et à jamais
Dans votre dernière demeure vous y habiterez à jamais
Vous avez tant souffert mais vous êtes enfin libérée
Nous vous savons tout là -haut avec tous les vôtres désormais
Nous allons devoir reprendre notre chemin
Nous allons devoir vivre avec notre chagrin
Celui-ci s’estompera, du moins le croyons-nous, d’année en année
Car nous avons nos petits enfants qui sont là pour nous faire oublier
Ainsi, la vie continue au jour le jour que l’on soit joyeux ou peinés
C’est comme ça pour tous ceux qui demeurent ici-bas et que vous aimiez
Ma petite Mamie, mon Amie, vous me manquez tellement
Vous n’êtes plus là pour parler et me secouer gentiment
Ces jours passés avec vous me mettent en état de manque !
Je ne sais plus quoi faire, tout est fait sans envie, tout me manque
Vous me laissez toute seule avec mes soucis sans que je puisse en débattre avec vous
Oh ma confidente de toujours tout me devient noirceur sans vous !
Je n’arrive pas à vous laisser partir vous envoler et aller là -haut mais il le faut
Mon cœur saigne, mais pour vous j’aurai le courage de votre départ puisqu’il le faut !
Je dois vous dire au revoir
Car ce n’est qu’un au revoir
On ne le sait pas mais quand viendra notre heure
Nous devrons nous plier à cette dernière Heure !
Et à ce moment-là , nous vous reverrons avec bonheur
Adieu ma Grande Dame, mon Amie, pour qui je vais sécher mes pleurs
Vous étiez petite par votre taille, mais vous aviez pour nous un grand cœur
Adieu ma petite Mamie, vous qui aviez toujours froid, vous êtes entourée de chaleur.
.Il y a cependant un proverbe que je trouve menteur
Celui-ci, nous dit : Loin des yeux, loin du cœur
Mais vous qui êtes partie à des années lumières
Vous, vous resterez dans nos cœurs à part entière
Car, sachez que vous avez été tant aimée
Et ici-bas vous ne serez jamais oubliée
Tant que j’aurai un souffle de vie je resterai votre obligée !