Voyageur dont le chemin vous conduit ici ,
Dans ce palais entouré de hauts murs cramoisis
Je dois vous avertir que son hospitalité est entière ,
Jamais le Maitre envers l'errant se montre austère.

Passez je vous prie les hautes grilles de l'enceinte
Nous arrivons sur un petit chemin traversant le jardin .
Les hauts peupliers semblent toujours se courber ,
Leurs branches griffues tordues à se plier.

Les oiseaux assez fous pour survoler le palais
En perdraient la tête en volants roulés boulés ,
Même sur les branches ils ne pourraient se reposer,
Ni pondre une nichée pour s'y immiscer.

Comment trouvez vous notre Palais aux fenêtre ouvertes ,
Voyez comme elles claquent toujours aux moindres courants d'air ,
Nos longs couloirs sont froids en été , chauds en hiver ,
Pour attraper un rhume la maison est experte.

Notre Maitre Eole depuis longtemps a libéré les vents ,
Plus d'outres pleines des pleurs de ses enfants ,
On le dit gâteux notre pauvre vieux Dieu ,
Mais sa bonté le rend miséricordieux.

Les couloirs , les chambres sont les domaines de ses enfants ,
Le Sirocco et ses hommes bleus traversent le salon
En élégante caravane aux sons des Olifants ,
Le Chinook chamboule les lustres aux cris des peaux rouges
Si vous tenez à votre scalp que personne ne bouge ,
Des frissons sur votre peau quand souffle l'Aquilon,
Du grand Nord gronde Borée et ses sauvages valkyries
Bouleversant tout , grandiose charivari.

Mais ses enfants ne sont pas tous aussi triomphants ,
Ils peuvent se montrer doux et charmants ,
Le chapeau de Mireille et ses jolies jupons se souviennent de ces baisers ,
Bise , Mistral , chaudes Alizées savent se montrer osés ,
Eros doit en être le parrain pour leurs coquins entrains ,
Toutes nos soubrettes tiennent leurs jupettes
Qui s'envolent aux moments de leurs baisers de lutins,
Ah combien dans nos murs de rapides amourettes.

Bien sur il faut que je vous parle de ses enfants terribles ,
Même Eole tremble devant leurs manières
Blizzard , Typhon sont toujours en colères ,
Ils rendent nos journées impossibles
Cassant tout dans la maison , toujours irascibles.

Comment vous partez déjà ,
Vous filez comme le vent ...
Revenez on vous donnera les richesses d'un Maharadjah
Mousson a besoin d'un compagnon , juste un instant...

J'aime tout mais j'adore ce passage :

Mais ses enfants ne sont pas tous aussi triomphants ,
Ils peuvent se montrer doux et charmants ,
Le chapeau de Mireille et ses jolies jupons se souviennent de ces baisers ,
Bise , Mistral , chaudes Alizées savent se montrer osés ,
Eros doit en être le parrain pour leurs coquins entrains ,
Toutes nos soubrettes tiennent leurs jupettes
Qui s'envolent aux moments de leurs baisers de lutins,


très beau poème
grand bravo
mes amitiés
Yohann

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la nostalgie est un bouquet de fleurs enfoui au fond de votre coeur ,
qui vous embaume quand remontent les souvenirs du bonheur ,
yohann

Des bises d'une rare chaleur...
Vraiment superbe ces mots semés aux quatre vents !

Belle journée Coburit
Amitié
Marc

Merci pour vos commentaires

Jean-Pierre

c'est très joliment et finement écrit....

A lire... absolument

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Merci pour cette visite poétique dans le Palais d'Eole!
Du finement tissé... c est beau...
Doux dimanche à vous
val.

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La vie est un long poème que l'on écrit soi-même,
Maxalexis.

Une très belle écriture et une jolie description ce Palais d'Eole
Amitiés poétiques
Alain

Des vents glaciaux mais qui font chaud au cœur.

Cordialement.