Comme ce vent balayant les champs
Tes vagues poussent mon navire
Esquif sur ton océan tanguant
Tout chargé de souvenirs
En chaque crépuscule au soleil mourant
Et que la pâleur habille les cieux
Sur cette mer au rêve montant
Arrivent à mon secours la brillance de tes yeux
Sur les flots comme Ulysse je dérive
Longeant des rivages aux formes illuminées
Que toi seule détenait dans tes archives
Pour les étaler sur le chemin de mon regard chagriné
En ces crépuscules -Rêveur ! tu m’attendais
Au seuil de la porte de l’éveil
Entre tes mains une gerbe de fleurs vermeilles
Aux pétales miraculeux d’éclats du soleil
rivedusoleil
21/2/2018
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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