Sur tes lèvres frémissantes dans l’aurore
Enduites de mielleuses saveurs
D’un rêve aux couleurs d’or
Ton âme jubile encore dans ses ferveurs
Le soleil se lève sur la vallée de ton coeur
Sa main glisse sur les flancs par l’absence érodés
Sur ton corps des rayons baladeurs
Cherchent la voie vers le puits par l’amour taraudé
Ondes coulant en rivières
Suivent le cours des veines sclérosées
Portant des jets de lumières
A la source prodige déposées
Dans le val les ombres s’enlacent
Au refuge des souvenirs réincarnés
Sous le vent des sensations les images s’embrassent
S’habillent en robes de grains perlées
Dans les gorges du cœur le soleil dépose la dote
Au rythme d’un son de tambour saccadé
Brisant les cloisons de la grotte
La fête est à son apogée
rivedusoleil
6/10/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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