Re: Le Mensonge...
Entre le mensonge, le doute, le ressentiment et la jalousie existent des nuances importantes
Le mensonge, ne pas dire la vérité n'est condamnable que quand son but est mauvais (dissimulation de faute, dissimulation du sentiment vrai, etc....) mais on peut mentir par amour, quand on sait que dire la vérité déchirera inévitablement et profondément celui à qui on la dira... l'être aimé doit être ménagé, mais le mensonge qui en résulte doit être sincère dans le sens qu'on en doit pas garder rancune après de ce qui a provoqué le mensonge que l'on a fait.... on efface tout... on recommence avec un coeur toujours aussi aimant... c'est difficile, mais quelle plus belle preuve d'amour que cela....
Le doute est un manque de confiance dans les personnes. Il peut souvent ne pas être fondé, et dans ce cas, il est toxique à la longue, car il altère le jugement de celui qui le vit et l'amène à perdre de sa clairvoyance. Mais le doute peut être fondé et exiger des mises à plat précises.
Le ressentiment est une incapacité à pardonner (je parle là de petites choses et non de très graves offenses ou d'agressions caractérisées). C'est un défaut grave dans le sens où on ignore nos propres insuffisances qui peuvent blesser ou heurter l'autre. Il témoigne aussi d'une solidité limitée de notre sentiment d'amour pour l'autre, car celui qui aime beaucoup pardonne beaucoup.
La jalousie, elle, c'est le non respect de l'autre, sa réduction à un objet, un possession. C'est le pire des ennemis de l'amour et c'est même son antithèse totale. Un jaloux n'aime pas, il croit aimer, mais il possède et c'est tout... la jalousie est à l'origine des plus grands drames...
Il est vrai, et cela ressort dans ton explication, que ces quatre attitudes de tressent subtilement parfois dans la relation entre deux êtres et la complique beaucoup. Aimer sincèrement, profondément, et réciproquement reste le plus sûr garant que ces défauts ne viendront pas assombrir le ciel d'un amour entre deux êtres.
Beaucoup aimé ton texte...
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Science sans conscience n'est que ruine de l'âme (Rabelais)