Aux innocents les mains pleines.
Les papas qui ne tâchent pas
De comprendre pourquoi
leurs coeurs éprouvaient de l'affection
Pour des enfants formidablement ingrats.

Nos progénitures ce fruit de notre chair
Ces drôles de zigues n'ont pas le bon coeur
que la gratitude fatigue.

Dès qu'ils le voudraient,
Ils redonnent dans leurs erreurs passées.
Ils oublient papa et l'abandonne.

Nous croyons savoir qu'aucun père
N'était d'air de martyr fan.
C'est un gag de se voir méprisé par ses enfants.

Ah qu'ils sont oublieux ces chameaux !
Qu'ils bâtissent le rappel de leurs souvenirs
Pour voir de quelle manière se conduire.
Le culte de la famille n'est pas un vain mot.

Pauvres papas gâteaux
Contrits perpétuellement
D'une vague inquiétude.

on apercevait confusément
Le lien de leurs idées
quand ils s'interdisaient d'être aigris.

L'épreuve est dure à vivre.
Je ne sais quelle brume élégiaque
se trouvait dans leur esprit.

Hélas on récolte souvent ce que l'on a semé...


Amicalement...NL

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La Poésie ça sert à faire du bien...
ça dénoue le négatif...
et ça devrait être remboursé par la sécurité sociale...

Bonjour Belhirch, voila un zéro de conduite très significatif.
Amitié.

Capricorne

Je crois qu'il en est ainsi un peu depuis toujours: les enfants regardent devant eux et le passé c'est le passé mais ceci, bien-sûr, ne devrait pas dispenser d'une certaine reconnaissance.

Amitiés.

Merci pour cette vraie poésie
Une situation que je connais bien !

Claude

Bonne soirée

NoireLune
Capricorne
Peytepertuse
Claude

Tel le dit Colette, je tombais de rêve en cauchemar, de cauchemar en convulsions nerveuses. Voilà ce qui arrive quand ce sont vos enfants et l'amour-propre envenimer tout.
Merci tous d'avoir lu et commenté ce texte.

Amitiés