Tous deux à jamais réunis, en une chair,
Voilà le vœu sacré de tous les vrais amants,
Un jour, on doit quitter l’être qui nous est cher,
Vu qu’ici-bas rien ne dure vraiment.
Non, il n’est point, chez nous, de Prince Charmant,
Ici, nul pèlerin ne chemine à l’envers,
Il n’est de Belle au Bois Dormant,
Qu’on découvre, les yeux ouverts.
On finit à six pieds au fond d’un cimetière,
Ou bien, l’on est réduit en cendres,
À cette triste idée, le cœur toujours se serre,
Il a trop de mal Ă comprendre.
Comment ces amoureux, qui s’aimaient tant et tant,
Peuvent envisager d’être ainsi séparés ?
Moi, je veux demeurer sans trêve, à ses côtés,
Lorsque commencera la fin de notre temps.
Je voudrais Ă©changer de furtives caresses,
Et pourvoir constater que survit la tendresse,
Je ne puis accepter que vienne le néant,
Quand on me jettera au fond du trou béant.
Nous neurones Ă©pars sauront se rassembler,
De neuves connections vont alors se créer,
Notre amour ne peut être qu’une brève étincelle,
Un jour, il renaîtra bien plus ardent, au Ciel.
Dumnac