Naitre . . .
Naître . . .
Tu nais, fil ténu des générations tissées,
Au chaud, tout nu, enclos dans ton cocon douillet.
Poussant ton premier cri dès la tête expulsée
Prenant ta vie en main dès le cordon défait.
Ouvrir tes grands yeux clairs aveuglés par le jour
Où s'étend la lueur de leurs éclats d'Amour.
Tendrement s'effleure son baiser à ton front
Couvert de son regard, tu entends ton prénom.
Elle a tant d'émotion, cet ange la ravit
Eclairant son âme d'un matin ébloui.
Femme comblée, elle vit son temps présent
En cueillant ce bonheur aux souffles de printemps.
Sa présence est magique, il s'endort à merveille.
Le chant d'une berceuse apaise leurs deux peurs.
En rêve, il la voit, vêtue de robe vermeille
Où fusionnent leurs coeurs dans l'aube toute en fleurs.
Pascal
Le 22 septembre 2016.
