Sur le grand rocher de la résistance
Usiné en page d’un livre de nuit
Par toutes ses vagues des sentences
Je sculpte les mots en poésie
Ces falaises que les vagues embrassent
Résistent aux souffles de l’ennui
Devant la mer de l’angoisse se dressent
Dans les fissures résonnent le cri
Cri des douleurs et des tristesses
Lâchés sur la page en écrits
Cette plage aux ressacs mouvant sans cesse
Soumise aux courants sans répits
Dans la face de la falaise se cache la grotte
CÅ“ur aux forces enfouies
Là où l’espoir toujours mijote
Dans l’amour le rêve cuit
----------------
Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
Blog: http://vaguesdepoesie.over-blog.com