A la ferveur de la nuit
Avec les tendres brises à ta voix mélodieuse tissée
Mélangées aux frémissements des lumières de l’aurore
Sur cette montagne aux idéaux plantés
Tes yeux rouges d’insomnie signent le livre d’or
Dans la nuit sur les chemins des voluptés cachées
Quand le rêve étale dans les ténèbres son lit
J’arrive par les venelles des pensées
Pour te rejoindre dans ton abri
Que me diras-tu si je te dis
Que le temps épluche les maux
Comme tombent les vieilles écailles flétries
Continuant leur chemin dans les ruisseaux
Ô rêve sur mon corps étalé
Dans sa ferveur pour toujours
Sois serein et attend juste ton tour
Ta patience saura te récompenser
rivedusoleil
26/6/2017
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Ah ! si seulement avec une goutte de poésie ou d'amour nous pouvions apaiser la haine du monde !
Résidence sur la Terre (1935) Pablo Neruda
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