Hauts et cruels cieux qui toisez le monde !
Pourquoi lancez-vous d’aussi froids regards
Vers ces frères lais dont les chauds égards
Ne sont plus à voir comme geste immonde ?
Ecoutez leur voix douce et pudibonde
Envahir ces lieux où les plus bavards
Disent des Pater comme des bouvards
Frappant fort l’écu pour que l’heur abonde.
Les penseurs de nuit sont mieux au couvent
Pour laisser leurs mots s’envoler au vent
Afin d’envoyer à Dieu leur prière.
Si le temps est clair, parmi les lampions
Plantés en vos seins une autre ouvrière
Surveille la terre où dorment des pions.