Les cinq saisons de l'année

Belle saison pour la plume amoureuse !
C'est le printemps qui débute le bal,
Donne le branle à la fête joyeuse,
Un oiseau chante et ce n'est pas banal.
Tous les espoirs renaissent en la flore.
Un papillon voudrait bien qu'on l'adore.
De tous côtés, les fleurs clament l'amour
En un concert au parfum troubadour,
Et leur palette est charmante peinture
Qui dit le vrai tout en faisant la cour.
C'est une valse en fine enluminure.

Voici l'instant de brume liquoreuse,
L'été brûlant, pur soleil sans égal.
Des cris d'enfants dans la mer écumeuse
Charment le coeur dans un beau récital.
Le sable luit, quel brillant sémaphore,
Et la chaleur est reine carnivore.
Un cormoran sans désir de retour
Hante le ciel, archange plein d'humour.
Le fleuve sec veut vivre l'aventure,
Son reflet danse en la brise du jour,
C'est une valse en fine enluminure.

On aime à voir cette tendre éveilleuse :
La feuille plane en l'automne amical.
Elle s'en va dans la brume charmeuse,
Elle a roussi, car le temps est un mal.
Tout devient gris, tellement incolore
Que le bonheur n'est plus que métaphore.
Un flot sans fin tombe sur le labour,
Voici l'averse, elle rôde alentour.
Cette saison dessine la blessure
Qui fait mourir la rose si glamour.
C'est une valse en fine enluminure.

La neige vole, elle est cette jongleuse
En robe blanche et quel beau festival !
Elle se pose, à peine paresseuse,
Car vient l'hiver à l'instant vespéral.
Renaît la peur, plus un seul matamore
Qui gesticule en immense folklore.
Le froid très vif glace le carrefour,
L'auto patine, elle part pour un tour.
Cela fera jaser dans la pâture.
Mais les flocons veulent dire bonjour,
C'est une valse en fine enluminure.

C'est donc fini ? Manque une ère rêveuse,
Une surprise, un monde transversal.
Il nous faudrait une saison rimeuse,
Un pur bonheur, un périple verbal.
Cherchons ensemble au fond de cette amphore
Une musique, adorable mandore,
Un univers à l'aimable contour,
De la beauté pour égayer le jour,
Un art joyeux telle une bigarrure.
Naît le poème au milieu de sa cour,
C'est une valse en fine enluminure.

Adieu saisons dans ce tendre séjour,
La route est longue, il n'est aucun détour.
Elles sont cinq, joyaux de la nature,
Le temps s'échappe et sans aucun tambour,
C'est une valse en fine enluminure.

Magnifique poème fort touchant que j'ai pris plaisir à relire chère Sphyria bonne journée l'amie bisous

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des saisons chantées à l'unisson
en ce temps de toutes les chansons

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https://www.edilivre.com/peregrinations-29f53ef39f.html/

captivée par ma lecture je n'ai pas vu le temps passait
peut-être que j'ai déjà mis le pied dans la nouvelle année

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Geneviève

des saisons joliment poétisées

Très beau.

Bonjour Sphyria,

Des saisons magnifiquement décrites en ton très beau poème bucolique d'où émanent tant d'émotions que tu as partagé avec nous toutes et tous !



Belle journée!
Amitiés
Sybilla

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Presque toutes mes poésies ont été publiées en France et ailleurs avec les dates "réelles" de parution.


Le rêve est le poumon de ma vie (citation de Sybilla)

Bonjour

J apprends à mon détriment du il y a cinq saisons.
Fulgurante poésie
Merci

Bonjour Sphyria, superbe poème

Amicalement

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La poésie, c'est comme la cuisine, le mot faitout

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Bonjour merci Sphyria pour cette inspiration poétique du tonnerre!!!

5 saisons à faire rêver

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Merci de m'avoir lue.
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les 5 saisons.. et oui il y en a une cinquième pour le poète..

c'est merveilleusement écrit..

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Merci, merci !

bravo

vive ....les...5 saisons d'une année

Voici l'instant de brume liquoreuse,
L'été brûlant, pur soleil sans égal.
Des cris d'enfants dans la mer écumeuse
Charment le coeur dans un beau récital.

j'ai aimé l'ensemble, mais particulièrement ce passage

je suis ravie de découvrir la FORME du chant Royal

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EVELYNE NADINE

Quelle belle idée que de poétiser les saisons. Une saison des amours, pourquoi pas ! L'amour se niche un peu partout.
Merci pour tes passages, j'y suis sensible
Amitié

Bonsoir chère Sphyria

Un fort beau poème sur les saisons

Amitiés fleuries de Luthoriental

Merci, merci !